Après les quotas laitiers, voilà les quotas de C.E S !
Aujourd’hui, plus que jamais, l’exclusion s’accélère...
Qui peut aujourd’hui parler du droit à la sécurité sociale, à la protection de la santé et à l’aide sociale, médicale et juridique alors que les apprentis sorciers remettent en cause les fondements mêmes de la solidarité sociale?
Qui peut aujourd’hui parler du droit à un logement décent ? ...
Qui peut aujourd’hui parler du droit à l’épanouissement culturel ou social alors que l’enseignement est ségrégatif, que les discriminations scolaires sont négatives, que le chemin à la culture est inaccessible ?
Il ne peut y avoir d’épanouissement social quand le quotidien n’est et ne peut qu’être qu’un combat, au travers de ressources insuffisantes. Liberté, égalité, fraternité...Message démocratique le plus important depuis la révolution française... Mais qu’en reste-t-il à ce jour ?
Après les quotas laitiers, voici que la Direction Départementale du travail nous parle de quotas pour les C.E.S. (contrat emploi solidarité réservé aux chômeurs de longue durée, c’est à dire plus de 3 ans).
Parler de quota pour le droit au travail, c’est quoi ? Sinon de l’exclusion ! une fois de plus ce sont les plus pauvres pour qui le C.E.S. était le dernier espoir de survie qui en font les frais !
Non, s’il vous plaît, arrêtons ce type de contrat et donnons enfin le droit pour tous à un emploi normal ! Mais cela, j’en doute...
Allons, messieurs les responsables de cette politique...du sérieux et du coeur !

Pierre Cocquebert