Brest, le 03/07/2000
Monsieur le Président,
Le recours
à la nanofiltration préconisé désormais à
l'usine de Pont ar Bled succède à d'autres procédés
déjà financés (dénitrification, charbon actif).
Cette nouvelle amélioration de la filière de traitement se veut
une réponse moderne et performante à des pollutions (nitrates,
pesticides) que l'on n'arrive pas à maîtriser. Les chiffres sont
là ils sont têtus. La quantité globale de nitrates a encore
augmenté en Bretagne en 1999, question pesticides pas de réelle
amélioration non plus.
En attendant, le contribuable,
l'usager continuent de payer
Ces nouveaux investissements
à hauteur de 85 MF auront ils une incidence sur le prix de l'eau ?
Des investissements
que la CUB est seule à assumer, la ville de Landerneau n'apparaissant
plus dans le montage financier.
Par ailleurs, la hauteur
des investissements aurait mérité un avis de la commission consultative
de l'eau mais elle n'a pas été réunie.
Jusqu'à quand
va t-on continuer à agir sur le traitement de l'eau sans se donner les
moyens véritables d'agir sur les causes de la pollution. Jamais la méfiance
des consommateurs dans l'eau distribuée n'a été aussi grande,
comme en témoigne le récent courrier de la FCPE (fédération
des conseils de parents d'élèves) aux élus brestois ? Des
parents d'élèves qui réclament de l'eau en bouteilles dans
les cantines scolaires comme cela se fait dans un certain nombre de villes bretonnes
(Rennes, Landerneau). Qu'allons-nous leur répondre ?