Les élu-e-s Vert-e-s - les élu-e-s Vert-e-s s'expriment dans la presse municipale : le journal Sillage

L'environnement, source d'emplois


Avec 4000 emplois nouveaux par an le secteur de l'environnement se développe régulièrement. Poussés par l'opinion publique et les associations, les politiques prennent conscience du coût social et sanitaire de la pollution de l'eau et de l'air, des nuisances des déchets et du bruit.

Malgré la pression des libéraux, apôtres du laisser-faire et du marché roi, une réglementation s'impose petit à petit. En agriculture, comme dans les transports, Les Vert-e-s sont partisans d'une régulation qui pénalise les abus et aide ceux qui protègent l'environnement.

L'application de la réglementation créatrice d'emplois
La gestion des espaces, des ressources et milieux naturels (loi du 2 février 1995) et les trois principes qu'elle énonce : d'action préventive et de précaution, de pollueur-payeur et de participation est source d'emplois aux qualifications variées.


L'action préventive, la précaution
(prévenir plutôt que guérir) : intervenir à la source de la pollution est moins coûteux, moins dommageable pour l'environnement et crée davantage d'emplois. C'est l'agent de collecte sélective en porte à porte, le responsable de déchetteries plutôt qu'une nouvelle usine d'incinération et demain le contrôle des navires usés, en équipage mal qualifié, mal payé qui passent au large de nos côtes.
Le pollueur-payeur (pénaliser le pollueur et encourager le producteur respectueux de l'environnement) : inclure le coût de la pollution dans la production et ne pas reporter la dépense sur les taxes (eau du robinet) ou sur des besoins nouveaux (eau en bouteille). Cela donne des emplois de contrôle, de conseiller en gestion des déchets sur une zone industrielle.

Le principe de participation : informer, se concerter. Il favorise une prise de conscience et une pression sociale en faveur d'un meilleur cadre de vie. De nombreux emplois y sont liés sur l'éducation à l'environnement, la médiation.

Pour les Verts ce secteur doit être développé parce que la réglementation est mal appliquée, faute de moyens de contrôle et que de nombreux besoins restent à satisfaire. Citons par exemple : la maîtrise des consommations d'eau, d'énergie, l'éducation à l'environnement, le recyclage des déchets, l'agriculture biologique, la lutte contre le bruit, la propreté urbaine, les label d'éco-produits…
Pour la qualité de vie, l'activité économique, le tourisme, le développement durable est une perspective historique susceptible de générer de l'activité et de l'emploi.


Pour le groupe des élu-es Vert-e-s, Michel Briand Pierre Cocquebert, Marif Loussouarn